Canada

1er juin

Nous roulons sous la pluie en fin de matinée en direction de Baddeck où nous stationnons devant l’office du tourisme pour profiter du wifi. Après le déjeuner, nous mettons à jour le site internet puis visitons le musée Alexander Graham Bell. Ce musée retrace la vie de cet inventeur du téléphone qui avait sa résidence secondaire dans cette ville. Le musée est bien fait, et il y a une belle salle de jeux pour les enfants.

Alexander Bell était à l’origine professeur pour sourds-muets, comme son père. C’était un inventeur né qui s’intéressait à des domaines divers tels que l’aviation, le nautisme, la transmission de sons par ondes sonores. Il parlait de l’effet de serre en 1914, et en 1921 de la nécessité pour l’humanité de se diversifier des énergies fossiles.

En fin d’après-midi, une heure de route en direction de Port Hastings où nous dormons de nouveau en bord de mer.

Nous remarquons à nouveau que ni les jardins, ni même les cours d’école ne sont clôturés.  C’est une autre culture ! « Lorsqu’ils tondent la pelouse, comment ils savent ou s’arrêter ? » demande Maxime. « Lorsqu’ils vont chez les voisins, pas la peine de passer sur la route, on peut couper. » remarque Clara.

Ici les gens semblent s’impliquer bénévolement dans des associations. Il y a même en Nouvelle Ecosse des prix qui récompensent des bénévoles à coté des scientifiques. Dans le journal, ils parlaient d’une personne bénévole dans une maison de retraite. Elle aidait dans l’organisation des activités et les personne âgées pour les sorties à l’église.

Apparemment l’accès aux soins est un problème en Nouvelle Ecosse, un des sujets majeurs discutés lors des élections de la semaine dernière. C’est une Province rurale, avec peu de grandes villes. Les médecins ne sont pas assez nombreux à vouloir s’y établir. La Province a essayé de contribuer financièrement aux études des jeunes médecins contre l’engagement de rester 5 ans, mais ça n’a pas  marché, car les médecins ne restent pas.

2 juin

Pour la première fois, pas besoin de chauffage ce matin. Les températures se sont spectaculairement élevées, avec 24°C en milieu de matinée. Petite balade à pied où nous constatons à nouveau que les forêts sont moins entretenues qu’en France. Ici, les arbres morts, cassés, déracinés restent en place.

Nous partons ensuite vers New Glasgow. Sur la route, nous rencontrons une maison entière transportée sur un camion, ce qui a bien fasciné les enfants. Nous en voyons une autre, sur un autre camion arrêté sur un parking ! Malheureusement, le photographe n’a pas pu dégainer assez vite.

Nous nous arrêtons chez un concessionnaire de camping-cars qui met à disposition des visiteurs une aire de service pour vider les eaux sales et faire le plein d’eau propre.

Après les courses, gros orage avec grêles et pluie abondante. Nous partons pas très loin de là, à Caribou, pour prendre le ferry à destination de l’Ile du Prince Edouard. Nous faisons l’école en patientant avant de monter dans le ferry. Trajet prévu de 1h15 en ferry, 1h30 en réalité. A noter que le ferry est gratuit, financé publiquement.

Une caravane attend le ferry à coté de nous. Les gabarits ne sont pas les mêmes ! Notre camping-car est un petit modèle ici.

Ile du Prince Edouard

L’ile du Prince Edouard est un des états du Canada. Nous avons donc quitté la Nouvelle Ecosse où nous étions depuis notre arrivée.

Nous nous rendons au parc national de l’île du Prince Edouard. Le centre d’information est fermé mais le parc est tout de même accessible. Comme beaucoup de sites nationaux, celui-ci est gratuit en 2017 à l’occasion du 150ème anniversaire du Canada.

Nous marchons 2h sur le sentier des dunes de Greenwich, parsemé de panneaux explicatifs, qui traverse une forêt, un étang sur un chemin flottant puis les dunes avant d’atteindre la plage. Très beau parcours, très varié. Stella a bien marché mais a besoin d’être motivée de temps de temps pour continuer à avancer.

A peine rentrés au camping-car, l’orage éclate, suivi d’une paire d’heures de pluie. A noter que la pluie ne semble pas déranger les canadiens, qui continuent leurs activités extérieures. Nous déjeunons puis faisons l’école pendant la pluie. Ensuite 1h de route en direction de Charlottetown où nous parvenons à faire le plein de gaz propane et trouvons un stationnement pour la nuit en bordure d’un parc avec une grande aire de jeux pour les enfants. Ils sont très contents !

 

Ici il y a plus de maisons avec des garages intégrés et plus de fleurs dans les jardins. Mais leur proportion ne semble pas dépasser 30% d’après un comptage rapide.

A l’entrée du parking où l’on s’est garé, il est indiqué « No Snow dumping ». Les conditions en hiver doivent être dures. Début juin, les tracteurs sont en train de labourer les champs.

On voit toujours des school bus. On les voit circuler le matin et ensuite en fin de matinée. Le soir, ils sont garés dans les jardins de particuliers.

Nous sommes toujours aussi contents de notre camping car. Les panneaux solaires ne nous manquent pas, bien que nous n’ayons pas encore passé une seule nuit au camping.