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Naples, Herculanum et Pompéi

4 juillet 2020

Le COVID-19 ayant bousculé nos projets, la destination où nous avions l’intention d’aller obligeant à 14 jours d’isolement pour toute entrée sur son territoire, nous avons choisi une destination alternative au dernier moment en fonction des possibilités et de nos envies. Nous partons vers 10:30 pour visiter la Sicile et le sud de l’Italie.

Ce soir, nous passons la nuit en Suisse sur un petit parking au bord du Rhin. Le fleuve n’impressionne pas nos enfants, qui partent jouer sur une aire de jeu voisine.

5 juillet 2020

Les paysages des Alpes suisses, ses lacs, sous un soleil radieux, entourés de montagnes, ses glaciers sont de toute beauté. Le passage dans le tunnel du Saint-Gothard, long de 17 km, aura aussi retenu l’attention de tous. Nous ne nous arrêtons que pour déjeuner et faire le plein de diesel, et franchissons la frontière italienne dans l’après-midi. Marie est ravie de rallumer son téléphone, son forfait ne couvrant pas la Suisse.

Maxime appelle un copain : « J’ai pas de chance, nous partons dans le sud d’Italie alors que j’aurais pu rester dans ma chambre et lire tranquillement ».

Maxime, Justine et Stella sont motivés pour nager dans l’eau chaude avec les poissons, passer 5 semaines au bord de la mer leur irait bien. Marie aimerait bien visiter les merveilles culturelles et naturelles. Clara quand à elle aimerait voir Venise que nous avons prévu de visiter au retour.

Le soir, nous dormons sur un petit parking sur une hauteur non loin de Florence, avec la vue sur le Duomo. Hélas, l’inclinaison du terrain ne nous permet pas de nous garer de façon à pouvoir l’admirer par le pare-brise.

Nous aimerions bien visiter Florence aussi, mais le temps ne nous le permet pas. Hélas,nous devons choisir parmi toutes les richesses de l’Italie. Demain, nous continuerons vers le sud, et reviendrons en Toscane une autre fois.

6 juillet 2020

Encore une journée de route, pendant laquelle Maxime se plaint de la chaleur. Vers 17:30 nous arrivons à Naples. Depuis l’aire de camping-car, qui se trouve près du parc Capodimonti, Stella nous crie toute excitée qu’elle voit le Vésuve par le lanterneau. Vérification faite, c’est bien vrai ! Maxime surveille pour voir si le volcan ne rentre pas en éruption.

L’aire, équipée pour recevoir les camping-cars, est entourée d’immeubles d’habitation. Ici, les habitants semblent mettre chacun leur propre antenne télé sur le toit, les fils d’antenne descendent le long de la façade vers les appartements.

7 juillet 2020

La descente à pied vers le centre historique de Naples est agréable. La ville, avec ses rues escarpées, ses immeubles colorés, ses scooters, le linge qui sèche à travers les ruelles, dégage une ambiance envoûtante.

Nous commençons par visiter l’église Santa Chiara. Ce monument, marqué 3 Routards dans le guide du même nom, est quasi-désert. Nous sommes dans la rue la plus touristique de Naples mais, à cause de l’épidémie, les vendeurs des boutiques sont plus nombreux que les touristes. « Ca manque d’ambiance, » remarque Nicolas. Nous continuons notre promenade en rentrant dans les églises.

La recherche d’un restaurant pour déjeuner le midi s’avère plus compliquée que d’habitude. Le premier restaurant repéré dans le Routard est fermé, sans doute faute de clients effrayés par le Covid.  Le deuxième restaurant n’ouvrira que le lendemain. Nous avons enfin plus de chance avec le troisième. La serveuse mesure la température corporelle de toute la famille, l’enregistre sur un formulaire, ainsi que nos nom et prénom respectifs. Nous avons tous moins de 37,5°C, nous pouvons prendre place !

L’après-midi, nous continuons la balade dans le quartier, mais la chaleur se fait sentir de plus en plus, au point que Maxime a hâte d’aller au musée pour se rafraichir.

En fin d’après-midi Marie part visiter le musée Capodimonti avec Clara et Justine, alors que Nicolas retourne au camping-car avec Maxime et Stella pour vider les eaux usées et remplir le réservoir d’eau propre.

Nous sommes enchantés de la première journée à Naples.

« On reviendra quand on sera en retraite » propose Nicolas.

« Ah j’espère que nous retournerons ici avant notre retraite » suggère Marie.

8 juillet 2020

Nous commençons la journée par le Musée Archéologique, dont la collection contient entre autres les objets trouvés lors des fouilles à Pompéi et sur les autres sites archéologiques de la région.

Le parking des bus devant le bâtiment du musée est vide, et nous aurons la chance de déambuler dans ses salles presque seuls. Le tarif du musée a aussi été revu sérieusement à la baisse par rapport à ce qui est indiqué dans notre guide.

Nous commençons par admirer les statues romaines, qui sont en grande partie des copies de statues grecques de l’époque. Marie montre à Stella la statue nue d’Aphrodite, la déesse de l’amour, en marbre blanc.

« Elle te plait ? »

« Oui, mais j’aurais préféré qu’elle soit habillée et en couleurs. »

A coté, une autre statue d’Aphrodite, toujours en marbre blanc mais habillée, plait plus, mais les couleurs manquent toujours.

La maitrise de la technologie que la civilisation romaine a atteint au début de notre ère impressionne : non seulement la poterie, mais les objets métalliques et les objets en verre ressemblent à ceux utilisés de nos jours. La finesse des artisans romains nous impressionne.

Les fresques aussi sont d’une grande beauté et sont remarquablement restaurées (ou conservées), et les différentes salles nous laissent découvrir les changements de style de peinture à travers le temps.  Marie et Justine seraient bien restées les admirer plus longtemps, mais les enfants commencent à avoir faim.

Nous finissons la visite par les salles des mosaïques qui sont d’une grande finesse et d’une grande beauté.

C’est quand même curieux que toute cette maitrise des techniques des beaux-arts ait été oubliée pendant le Moyen Age, pour réapparaitre 1000 ans après lors de la Renaissance. Mais nous n’avons pas le temps d’y réfléchir, car les enfants ont faim.

Après le repas, nous retournons vers le camping-car. Nous serions bien restés encore dans cette ville à déambuler dans ses rues et visiter ses trésors, mais nous avons prévu d’aller en Sicile, qui d’après le guide regorge elle aussi de merveilles. Et puis nos enfants nous rappellent qu’eux sont venus en Italie pour se baigner entre autres. A regret, nous quittons Naples pour un petit camping situé à proximité du site archéologique d’Herculanum.

Le lieu est propre et bien entretenu, et les enfants partent profiter des douches. Nos filles ne sont pas toujours partantes pour se laver, préférant s’adonner à d’autres occupations, mais avec la chaleur qui règne elles sont contentes de se rafraichir. Maxime revient rapidement, suivi par le gérant une demi-heure après : nos enfants feraient bien de sortir car d’autres personnes attendent leur tour pour prendre la douche…

Le gérant du camping essaie de nous convaincre de rester plus longtemps et visiter Pompéi depuis ce camping. En effet, nous ne sommes que 4 camping-cars à passer cette nuit ici, pour une vingtaine d’emplacements.

9 juillet 2020

Nos efforts pour arriver tôt sur le site archéologique d’Herculanum se sont avérés vains : à cause de la faible affluence suite au Covid, le site n’ouvre qu’à 10:30 au lieu de 08:30 en temps normal, ce que nous ignorions. Arrivés vers 09 :15, nous devrons donc patienter une heure quinze jusqu’à l’ouverture.

Le site est entouré d’immeubles modernes, dont les habitants ont le privilège d’admirer les ruines depuis leurs balcons. Nous suivons le circuit proposé, le site ayant mis à disposition des visiteurs une brochure en ligne pour accompagner la visite. Nous avons enfin de la compagnie, rien à voir sans doute avec le niveau typique d’affluence estivale.

La visite se termine vers 13:00 et nous revenons au camping-car pour déjeuner avant de partir vers Pompéi.

Le camping à Pompéi est bien agréable. Il est ombragé, bien moins cher que le camping précédent, est équipé de lave-linge comme à la maison et en plus propose le Wifi.

La cerise sur le gâteau, un garçon de l’âge de Maxime joue au ballon devant notre emplacement. Après quelques hésitations (le garçon n’est pas français), Maxime retrouve ses habitudes, part faire connaissance et les deux se mettent à jouer entre hommes. Les sœurs des deux cotés les rejoignent peu après pour une partie de ballon internationale.

10 juillet 2020

Pompéi accueille en temps normal 10 000 visiteurs par jour en moyenne, mais le covid a fait fuir les touristes. La majorité des visiteurs sont italiens. Les quelques touristes se dissipent vite sur l’immense site archéologique, si bien que l’on se retrouve seuls la plupart du temps.

Un couple d’italiens nous suggère une application à utiliser. Ainsi, entre la carte, les explications de l’internet du site, celles du Routard, les commentaires de Clara qui a beaucoup lu, fait l’Antiquité en histoire-géo et l’Odyssée en français, et ceux de Maxime calé en mythologie du fait de ses lectures nous comprenons mieux ce que nous voyons, et cela décuple l’intérêt de la visite. 

Au moment de l’éruption de Vésuve, de nombreux bâtiments étaient en restauration suite à un tremblement de terre 12 ans plus tôt.

Les riches avaient des maisons jusqu’à 3 000 mètres carrés mais les pauvres vivaient dans des petits logements sans cuisine et allaient manger dans des tavernes. Même dans des grandes maisons appartenant aux citoyens fortunés, la majorité des pièces semble être de petite taille.

Lors de la visite des termes, Nicolas et Marie se demandent en quoi étaient les tuyaux. « Mais en plomb, » nous explique Maxime. « Comment tu le sais ? » « J’ai vu dans « C’est pas Sorcier. » En effet, pendant le confinement les enfants en ont regardé plusieurs émissions.

De nombreuses maisons sont décorées de fresques, et par endroit ces fresques sont magnifiquement restaurées.

Les chariots ont gravé leurs traces sur les pavés des rues. Les romains avaient inventé les passages piétons, utiles notamment par les jours de pluie.

Nous restons sur le site jusqu’à 17:30, et les 2 plus jeunes n’en peuvent plus. Heureusement que notre camping se trouve en face de l’entrée. 

Clara a tout aimé, Justine a aimé mais a trouvé la visite trop longue.

La journée passée à marcher dans les ruines n’empêche pas les enfants de faire une partie de ballon le soir avec leurs nouveaux amis italiens. Le soir, Clara échange son numéro de téléphone avec sa nouvelle copine italienne, une nouveauté pour nous.

Paestum et arrivée en Sicile 11-15 juillet

11 juillet 2020

Avant de partir, Nicolas ainsi que Clara et Justine retournent faire les courses dans le supermarché. En Italie, les commerces proposent, entre autres :

  • Des variétés de tomates pour la salade et d’autres variétés de tomates pour la sauce.
  • Pas de sauce tomate cuisinée mais uniquement de la tomate en coulis ou concassée ou en purée, à cuisiner ensuite soi-même.
  • Des sortes de cafés différentes pour les différentes machines à café. Nicolas en trouve une sorte adaptée à sa cafetière Bialetti, et sent la différence : toute la mouture reste dans le filtre, rien ne remonte dans le café.

Nous partons pour Paestum afin de voir le site archéologique, aller à la plage et se baigner dans la mer. Maxime demande : « C’est vrai que nous allons à la plage ? » Après plusieurs journées de visites avec la mer en arrière-plan, les enfants croient à peine qu’ils pourront enfin s’y baigner.

Au camping, nous avons un emplacement à 20 mètres de l’accès à la plage privée du camping. Nicolas part faire un tour et revient en disant que le lieu est rempli à environ 60% seulement, un week-end en plein été.

L’immense plage est composée à 90% de portions privées, avec de rares zones publiques. Nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons en France de bénéficier du littoral sans restriction.

Les enfants sont ravis de pouvoir jouer à la plage et de nager. Les plages sont bien remplies. Plusieurs personnes pèchent des palourdes, en utilisant des drôles de filets pour gratter le sol et en se déplaçant doucement parmi les baigneurs.

12 juillet 2020

Dans la matinée, Marie et les enfants vont à la mer. Et l’après-midi, malgré les protestations des jeunes qui voudraient retourner à la plage, nous partons enfin découvrir le site archéologique de Paestum. Heureusement une brise de mer nous rafraichit pendant la promenade.

Les majestueux temples grecs impressionnent d’autant plus qu’ils sont entourés de ruines d’autres bâtiments, dont on distingue au plus la partie inférieure des murs.  Nous allons ensuite voir le musée archéologique qui retrace l’histoire du site depuis la préhistoire jusqu’à l’empire romain.

Les enfants sont ravis de retourner enfin au camping et de pouvoir jouer à la plage.

13 juillet 2020

Marie n’aurait jamais dû avoir l’idée de rester la matinée ici. Du miel est renversé sur les draps de Clara,  nous faisons une lessive. Pendant que la machine tourne, Clara et Maxime se font piquer par une méduse, alors que les enfants ont à peine commencé à jouer dans l’eau. Tout le monde rentre, pour découvrir que le sèche-linge ne marche pas : après avoir tourné 30 minutes, tout est encore froid et aussi mouillé qu’au départ. Heureusement une italienne nous prête son étendoir.

L’après-midi, après avoir trouvé une astuce pour les ranger dans le camping-car, nous faisons un crochet par Décathlon pour acheter une table de camping et des chaises, que nous n’avions jusqu’à présent pas. Ca ne nous avait précédemment pas vraiment manqué mais ici nous fréquentons plus souvent les campings, le temps est chaud et regarder les voisins manger dehors nous donne envie de faire pareil. Puis nous partons en direction de la Sicile.

Nous profitons le soir même de notre nouvelle acquisition. Nous dînons en admirant le coucher de soleil sur la mer depuis notre halte pour la nuit.

14 juillet 2020

Si la matinée d’hier a en quelque sorte été perdue, nous nous rattrapons aujourd’hui. Après une heure et demie de route d’une grande beauté, nous arrivons au port de Villa San Giovanni pour prendre le ferry vers la Sicile. Le caissier nous prédit une heure d’attente, mais finalement le ferry part tout de suite. Comme il est midi, nous profitons de la petite heure que dure la traversée pour déjeuner dans le camping-car, dans lequel nous pouvons rester.

L’après-midi nous visitons Taormina, une petite ville très touristique et très fleurie, perchée sur la montagne en surplomb de la mer. Après avoir flâné dans les rues et visité un château à l’architecture arabo-normande (et oui), nous retournons au camping-car et roulons jusqu’à l’Etna.

La route monte à travers les champs de lave que nous apercevons à peine à travers le voile des nuages, qui passent à notre hauteur. Arrivés à 1 900 mètres d’altitude, nous découvrons un grand parking désert, à part un autre camping car et les véhicules d’une équipe de tournage d’un film. Nous sommes toujours au milieu de coulées de lave, qui datent de 2001 si nous avons bien compris.

Nous passons la nuit stationnés sur ce parking, à 1900 mètres d’altitude, non loin du téléphérique.

15 juillet 2020

Nous aimerions monter sur l’Etna jusqu’à 2 900 mètres, limite autorisée pour se déplacer sans guide. Mais la météo prévoit des orages à partir du midi et il ne nous semble pas possible d’être rentrés à cette heure. Nous renonçons finalement à notre idée initiale et décidons de faire une balade autour des cratères avoisinants, datant de 2001 et 1986.

Les enfants suivent le chemin, certains avec plaisir et tous courageusement. Nous n’avons pas pris de chaussures de marche, des morceaux de lave se glissent dans les baskets.

Syracuse et plage

15 juillet 2020

Dans l’après-midi, nous trouvons entre autres :

  • Des fruits, qui ont la forme et la taille d’une pèche et la peau et la couleur d’un abricot, et dont le gout s’avérera un mélange des deux.
  • Un légume long et fin (50 cm ?) dont nous hésitons si c’est un concombre ou une courgette, et qui au gout ressemble au concombre avec un arrière-gout de courgette.

L’orage éclate pendant que Nicolas et les filles sont dans le supermarché en train de faire les courses, et transforme les routes en pente en petites rivières.

Nous trouvons porte close au camping que nous visions, fermé pour cause de Covid. Nous passons finalement la nuit sur le parking d’un petit port non loin de Catane.

16 juillet 2020

Nous descendons vers le sud pour se balader dans les rues de Syracuse, une autre ville baroque. Sa cathédrale a été construite à la place d’un temple dorique, dont les colonnes font maintenant partie intégrante du bâtiment.

Nous voyons pour la première fois des papyrus pousser au bord d’une curiosité locale, un bassin d’eau douce alimenté par une source tout près du bord de mer.

Pour la suite du voyage, Nicolas nous trouve un endroit pour rester sur la pointe sud-est de Sicile. L’eau des douches est chauffée au soleil, et c’est largement suffisant par ici. La page est à 200 mètres, tout est propre et la propriétaire est gentille.

Nous y resterons pendant 3 jours à profiter tantôt des vagues, tantôt des poissons, dont certains sont colorés. Le dernier jour, Maxime repère une pieuvre au fond près d’un caillou, à moitié enterrée dans le sable. Les enfants demandent si nous visiterons la ville. « Non, c’est une ville moderne, » sous-entendu sans grand intérêt touristique. « Ah, j’aime bien les villes modernes ! » s’exclame Maxime. « Tu as bien passé 2 semaines à New-York, une ville moderne pourtant, » rétorque Clara.

20 juillet 2020

Nous sommes un peu tristes de partir, mais il faut bien avancer sinon il ne nous restera plus de temps pour visiter ne serait-ce que les principales curiosités de Sicile, et en sachant que nous n’aurons de toute façon pas le temps de visiter tout ce que nous aimerions. De plus Marie et les enfants aimeraient bien se reposer à la plage et se baigner entre les visites des monuments historiques.

Nous passons à Ragusa pour faire une grosse lessive dans une laverie bien équipée. Malheureusement, nous n’aurons pas le temps de visiter la vieille ville, nous repartons près de la côte pour dormir sur une aire de camping-car.

Erice, Palerme et Venise

21 juillet 2020

Nous roulons un peu pour arriver au camping près du site archéologique d’Agrigente. Pour la première fois depuis notre arrivée en Sicile, nous avons comme voisins des étrangers : un allemand et un suisse. Le camping se trouve au bord de plage, Marie et les enfants partent en profiter.

22 juillet 2020

Après encore une baignade, nous partons vers le site archéologique d’Agrigente. Hélas, la circulation sur ce site immense a été modifiée suite au Covid, et il nous sera compliqué de le visiter. Nous nous contentons finalement d’admirer les temples, perchés sur les collines, depuis la route située à l’extérieur du site. Nous partons plus loin pour passer la fin d’après-midi et la nuit sur une aire de camping-car en bordure de plage.

23 juillet 2020

Notre but aujourd’hui sera Erice, un village médiéval perché en-haut d’une montagne. La ville est très touristique en été, mais encore une fois à cause du Covid les touristes sont peu nombreux. Les parkings bus et camping-car sont déserts, et le stationnement a d’ailleurs été rendu gratuit alors qu’il est habituellement payant en cette saison.

Suite à plusieurs remarques à la suite des enfants sur la chance qu’ont les autres pour telle ou telle raison, Marie demande aux enfants de nommer chacun une raison pour laquelle ils ont de la chance de faire partie de notre famille. Est nommée, parmi d’autres, la possibilité de ne pas prendre de douche tous les jours, mais 2 fois par semaine (l’auteur restera anonyme).

Nous nous baladons dans les rues pendant l’après-midi et passons la nuit stationnés en bordure du village, avec une vue splendide sur la mer et la vallée. Nous aurons tout de même 5 voisins !

24 et 25 juillet 2020

Encore une halte à la plage avant la visite de Palerme. Notre choix se porte sur San Vito lo Capo, une station balnéaire prisée à la fois par les touristes italiens et étrangers, et le week-end par les habitants de Palerme.

Nicolas raccorde le camping-car à l’électricité comme d’habitude. Mais la tension, déjà basse dans la journée, tombe en-dessous de 195V dans la soirée, et notre réfrigérateur bascule sur le gaz périodiquement. A noter également qu’il n’y a pas d’eau potable dans cette ville et, après avoir fait le plein du réservoir du camping-car avec cette eau que nous savions non potable, nous constatons qu’elle est également saumâtre. Malgré tout nous restons 2 nuits ici car la plage est très belle, nous avons vu des beaux poissons et le site est agréable.

Le bar de la plage sert des sandwiches à la glace – une sorte de brioche avec 2 boules de glace italienne au milieu.

26 juillet 2020

Après la matinée à la plage, nous reprenons la route en milieu d’après-midi pour arriver le soir sur une aire de camping-cars située non loin du centre de Palerme, accessible à pied.

Si jusqu’à maintenant nous avions remarqué, en Sicile de l’Ouest et du Nord, des réservoirs d’eau omniprésents sur les toits des maisons, sur les immeubles environnants ces réservoirs sont fixés sur les murs au-dessus des balcons, à coté des incontournables climatiseurs et, par endroits, des ballons d’eau chaude.

27 juillet 2020

Palerme s’avère être une jolie ville qui porte de nombreux signes d’une splendeur passée. Beaucoup de bâtiments sont restaurés, d’autres sont en cours de restauration, d’autres encore attendent leur tour, y compris des magnifiques demeures et des monuments historiques. Nous aimerions nous perdre dans ses ruelles, mais la ville a une mauvaise réputation et nous restons prudemment sur les axes principaux. Cela reste cependant une belle découverte, au charme envoutant.

Ici aussi les touristes sont peu nombreux. Malheureusement pour Marie et pour le plus grand bonheur des 3 plus jeunes enfants, de nombreuses églises sont fermées pour cause de Covid.

Venise

Voici les photos de notre semaine à Venise.

Passage à Trento, chez Sasha et Ksenya, et en Alsace chez Franck