Scandinavie été 2019

6 août 2019

Ce camping dispose de quelques emplacements pour les camping-cars et pour les tentes de passage. Les emplacements pour caravanes comportent de minuscules bungalows en bois auxquels les caravanes viennent s’accoler.

Ce matin nous faisons une petite rando au départ du camping. Le chemin passe dans la forêt et traverse des marécages. Le parking de départ de la rando est plein, mais sur le chemin nous rencontrerons peu de monde.

Dans l’après-midi nous quittons Senja, avec un pincement au cœur : cette île nous a beaucoup plu.

La route est longue jusqu’aux îles Lofoten, notre prochaine destination, et nous nous arrêtons sur la marina dans un petit village pour passer la nuit.

 

7 août 2019

Nous faisons quelques courses dans le supermarché de village, et achetons du poisson au camion garé devant.

Le beau temps se maintient, mais d’après la météo ça ne devrait pas durer. Nous décidons de filer d’un trait vers le bout de l’archipel des Lofoten pour voir tous les îles sous le soleil, et ensuite de remonter en s’arrêtant pendant les prochains jours.

La route passe d’une île à l’autre et serpente entre les montagnes et les baies de couleur turquoise, une nouveauté pour nous. Jusqu’à maintenant, l’eau des fjords avait cette couleur bleu profond du large.

 

 

 

Deux heures suffiront pour traverser les Lofoten et arriver au village de Å, le bout de la route E10. Le parking, pourtant grand, est presque plein et pas moins de 3 bus y stationnent. Nous voyons plusieurs camping-cars français, une nouveauté. Jusqu’à maintenant, nous avons vu essentiellement des scandinaves et des allemands. En revanche, les norvégiens ont disparu.

Å est considéré comme un des plus jolis villages de pêcheurs, aujourd’hui reconverti pour l’essentiel dans le tourisme. Les nombreux touristes se promènent dans ses petites rues, encore une nouveauté pour nous.

 

Le soir Pierre et Hélène viennent nous retrouver sur le parking. Ils prennent demain le ferry dans le village voisin de Moskenes pour rejoindre le continent et ont comme ambition de visiter le sud de la Norvège. Nos chemins se séparent, nous restons dans le nord de la Norvège, quitte à redescendre par la Suède dont les routes sont plus directes et plus rapides.

Les enfants sont ravis de jouer avec Romane, ils nous pressaient d’aller vite aux Lofoten pour la rencontrer. Et nous sommes contents de revoir les parents.

 

8 août 2019

Après une balade jusqu’à un point de vue, nous partons visiter Reine 6 km plus loin. Reine est également un village de pêcheurs et est également très pittoresque. Nous réussissons par chance à trouver une place pour nous garer et partons à pied visiter le petit village.

 

Marie a trouvé une rando, mais les volontaires pour faire 500 m de dénivelé sur 4 km aller-retour se font rares. L’après-midi nous roulerons jusqu’à une plage et y resterons pour le plus grand bonheur des enfants, qui préfèrent de loin jouer à la plage plutôt qu’ascensionner une montagne, aussi jolie soit-elle.

 

Nous tentons de visiter Nusfjord mais ce joli village de pêcheurs demande un droit d’entrée de 10 € par personne. Nous rebroussons chemin et allons nous installer pour la nuit face à l’océan.

Jusqu’à maintenant nous avons une chance incroyable avec la météo : la plupart des touristes ont le bonheur de voir les Lofoten dans le brouillard et/ou sous la pluie. En ce qui nous concerne, c’est soleil permanent.

Les îles Lofoten sont répertoriées comme une destination à ne pas manquer dans tous les guides. Nous aimons les paysages, mais c’était aussi beau, voire plus beau, plus au nord. Peut-être est-ce le manque d’authenticité qui nous chagrine. Nous préférons les endroits plus sauvages sans hordes de touristes ni villages payants mais avec de vrais pêcheurs. Si la météo le permet, nous irons visiter les îles Vesterålen au nord des Lofoten, moins touristiques d’après les guides.

Pour la nuit nous nous arrêtons sur un petit emplacement le long d’une petite route, en dehors des sentiers battus et à coté d’un vrai village non touristique, avec de vrais habitants, avec la vue sur l’océan en prime.

« Il va bientôt faire nuit » dit Nicolas. Effectivement, la saison avance et nous avançons également vers le sud. Plus de nuits blanches.

9 août 2019

Marie aimerait bien faire une randonnée. Ici la plupart des circuits incluent des montées abruptes pour admirer la vue depuis des sommets. Marie réussit à en trouver une qui serait à la portée de nos enfants. Hélas, arrivés sur place, il s’avère qu’il n’y a pas de parking pour se garer.

Aux Lofoten, les parkings pour les départs des randonnées et pour les plages ne sont pas suffisants, aussi bien en taille qu’en nombre. Peut-être que la fréquentation a beaucoup augmenté ces dernières années, ou bien que le mauvais temps qui règne ici habituellement rend ce type d’aménagement superflu.

Nous allons visiter Henningsvær, un village de pêcheurs qui s’étale sur plusieurs îles. Sur le pont, nous doublons une famille de cyclistes, un adulte et deux jeunes enfants.

Les enfants réclament la plage, et nous réussissons à nous garer sur un minuscule parking près d’une plage très fréquentée.

 

A la plage, les français sont plus nombreux que les norvégiens. Les enfants font la connaissance de Baptiste et Thibaut, les jeunes cyclistes que nous avons doublés tout à l’heure.

Mathieu et Mélanie, leurs parents, ont décidé de rester ici pour la nuit, et le soir nous prenons l’apéro ensemble. Ils ont laissé leur voiture à Bodo, ont pris l’express côtier jusqu’à Senja et descendent en vélo jusqu’au sud des Lofoten avec leurs deux enfants.

10 août 2019

Avant de quitter les Lofoten nous faisons quand même une randonnée. Le parking est minuscule mais Nicolas parvient néanmoins à se garer.

 

Ensuite, nous quittons les îles Lofoten et ses hordes de touristes pour aller aux Vesterålen, au nord des îles Lofoten. Le mauvais temps arrive sur le continent, mais sur les îles le temps se maintiendra encore quelques jours. Nous décidons de rester là où il fait beau.

 

L’île de Langøya est aussi belle que les Lofoten, avec la foule en moins. Nous sommes contents de nous retrouver dans un coin plus tranquille.

Notre bivouac se trouve au bord d’une plage, de taille variable selon la marée. Une petite maison à libre accès propose une cuisine avec une salle à manger ainsi que des toilettes et une douche.

 

Quelques van sont déjà là ainsi que deux autres camping cars, dont une famille française avec leur garçon de 11 ans. Les enfants joueront ensemble jusqu’au soir.

11 août 2019

Après une randonnée de 5 km près de notre bivouac, nous y revenons pour que tout le monde puisse prendre la douche et profiter de la plage.