Paestum et arrivée en Sicile 11-15 juillet

11 juillet 2020

Avant de partir, Nicolas ainsi que Clara et Justine retournent faire les courses dans le supermarché. En Italie, les commerces proposent, entre autres :

  • Des variétés de tomates pour la salade et d’autres variétés de tomates pour la sauce.
  • Pas de sauce tomate cuisinée mais uniquement de la tomate en coulis ou concassée ou en purée, à cuisiner ensuite soi-même.
  • Des sortes de cafés différentes pour les différentes machines à café. Nicolas en trouve une sorte adaptée à sa cafetière Bialetti, et sent la différence : toute la mouture reste dans le filtre, rien ne remonte dans le café.

Nous partons pour Paestum afin de voir le site archéologique, aller à la plage et se baigner dans la mer. Maxime demande : « C’est vrai que nous allons à la plage ? » Après plusieurs journées de visites avec la mer en arrière-plan, les enfants croient à peine qu’ils pourront enfin s’y baigner.

Au camping, nous avons un emplacement à 20 mètres de l’accès à la plage privée du camping. Nicolas part faire un tour et revient en disant que le lieu est rempli à environ 60% seulement, un week-end en plein été.

L’immense plage est composée à 90% de portions privées, avec de rares zones publiques. Nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons en France de bénéficier du littoral sans restriction.

Les enfants sont ravis de pouvoir jouer à la plage et de nager. Les plages sont bien remplies. Plusieurs personnes pèchent des palourdes, en utilisant des drôles de filets pour gratter le sol et en se déplaçant doucement parmi les baigneurs.

12 juillet 2020

Dans la matinée, Marie et les enfants vont à la mer. Et l’après-midi, malgré les protestations des jeunes qui voudraient retourner à la plage, nous partons enfin découvrir le site archéologique de Paestum. Heureusement une brise de mer nous rafraichit pendant la promenade.

Les majestueux temples grecs impressionnent d’autant plus qu’ils sont entourés de ruines d’autres bâtiments, dont on distingue au plus la partie inférieure des murs.  Nous allons ensuite voir le musée archéologique qui retrace l’histoire du site depuis la préhistoire jusqu’à l’empire romain.

Les enfants sont ravis de retourner enfin au camping et de pouvoir jouer à la plage.

13 juillet 2020

Marie n’aurait jamais dû avoir l’idée de rester la matinée ici. Du miel est renversé sur les draps de Clara,  nous faisons une lessive. Pendant que la machine tourne, Clara et Maxime se font piquer par une méduse, alors que les enfants ont à peine commencé à jouer dans l’eau. Tout le monde rentre, pour découvrir que le sèche-linge ne marche pas : après avoir tourné 30 minutes, tout est encore froid et aussi mouillé qu’au départ. Heureusement une italienne nous prête son étendoir.

L’après-midi, après avoir trouvé une astuce pour les ranger dans le camping-car, nous faisons un crochet par Décathlon pour acheter une table de camping et des chaises, que nous n’avions jusqu’à présent pas. Ca ne nous avait précédemment pas vraiment manqué mais ici nous fréquentons plus souvent les campings, le temps est chaud et regarder les voisins manger dehors nous donne envie de faire pareil. Puis nous partons en direction de la Sicile.

Nous profitons le soir même de notre nouvelle acquisition. Nous dînons en admirant le coucher de soleil sur la mer depuis notre halte pour la nuit.

14 juillet 2020

Si la matinée d’hier a en quelque sorte été perdue, nous nous rattrapons aujourd’hui. Après une heure et demie de route d’une grande beauté, nous arrivons au port de Villa San Giovanni pour prendre le ferry vers la Sicile. Le caissier nous prédit une heure d’attente, mais finalement le ferry part tout de suite. Comme il est midi, nous profitons de la petite heure que dure la traversée pour déjeuner dans le camping-car, dans lequel nous pouvons rester.

L’après-midi nous visitons Taormina, une petite ville très touristique et très fleurie, perchée sur la montagne en surplomb de la mer. Après avoir flâné dans les rues et visité un château à l’architecture arabo-normande (et oui), nous retournons au camping-car et roulons jusqu’à l’Etna.

La route monte à travers les champs de lave que nous apercevons à peine à travers le voile des nuages, qui passent à notre hauteur. Arrivés à 1 900 mètres d’altitude, nous découvrons un grand parking désert, à part un autre camping car et les véhicules d’une équipe de tournage d’un film. Nous sommes toujours au milieu de coulées de lave, qui datent de 2001 si nous avons bien compris.

Nous passons la nuit stationnés sur ce parking, à 1900 mètres d’altitude, non loin du téléphérique.

15 juillet 2020

Nous aimerions monter sur l’Etna jusqu’à 2 900 mètres, limite autorisée pour se déplacer sans guide. Mais la météo prévoit des orages à partir du midi et il ne nous semble pas possible d’être rentrés à cette heure. Nous renonçons finalement à notre idée initiale et décidons de faire une balade autour des cratères avoisinants, datant de 2001 et 1986.

Les enfants suivent le chemin, certains avec plaisir et tous courageusement. Nous n’avons pas pris de chaussures de marche, des morceaux de lave se glissent dans les baskets.