Vendredi 1 août
L’aire de camping-car n’est qu’à 20 minutes à pied du centre historique de Tartu. L’office de tourisme nous propose un circuit pédestre pour découvrir la ville. Ici tous les points d’intérêt sont en rapport avec l’université. Nous parvenons à esquiver les averses et terminons la journée au musée des jouets.
Il est plus de 18 heures lorsque nous revenons au camping-car. Nous décidons de rester au même endroit pour une deuxième nuit. Nicolas programme le réveil pour aller faire une randonnée demain avant le déjeuner. Justine insiste pour que le réveil soit mis le plutôt possible, pour avoir le temps de tout faire.
Samedi 2 août
Le réveil sonne mais au début Nicolas est le seul à se lever. « Justine tu es la plus motivée pour mettre le réveil mais tu n’arrives pas à te lever ! » « C’est parce que je n’ai pas encore essayé. »
Nous finissons par nous lever et même à arriver au départ de la randonnée. Mais hélas nous ne pourrons pas la faire : les pluies des jours précédents ont rendu le sentier impraticable. Au bout de 15 minutes, nous sommes contraints de rebrousser chemin.
En début d’après-midi nous arrivons dans un camping au bord du lac Peipsi, le plus grand lac du pays. Nous ne voyons pas l’autre rive du lac et avons l’impression d’être en bord de mer.
La frontière avec la Russie passe par le lac et se trouve à environ 10 km. « Ne nagez pas trop loin » plaisante Nicolas qui se baigne rarement.
Marie et les enfants partent explorer les bords du lac à la nage. A un moment nous nageons au milieu d’une nuée d’hirondelles venues chasser près de la surface de l’eau.
Dimanche 3 août
Nous partons à Käsmu, sur la cote nord de l’Estonie. Clara nous avait trouvé une randonnée ici. Le parcours suit la côte de la petite pointe, avec une dernière partie dans la forêt. Dès que le chemin passe dans les bois nous sommes assaillis par des moustiques. Pendant le trajet, les téléphones d’une partie du groupe se mettent à capter le réseau finlandais.

Le soir nous partons sur un parking près de la plage au centre de Vösu. Marie, Clara et Justine essaient d’aller nager, mais l’eau est glaciale ici, autrement plus froide que dans les lacs.

Lundi 4 août
Nous arrivons à Tallinn et laissons le camping-car près du terminal de ferries, où des bateaux de croisière sont également amarrés pour la journée. Le centre-ville n’est pas loin et Clara, armée d’un guide des pays baltes, nous fait une visite guidée. La ville est joliment restaurée mais elle est victime de son succès : tout est très cher ici.
Lors de notre promenade les averses nous contraignent à chercher refuge tantôt sous un porche, tantôt sous un balcon. A un moment, nous sommes contraints de modifier le parcours : l’eau a inondé la ruelle par laquelle nous souhaitions passer.
La ville de Tallinn nous plait beaucoup. Entourée par la mer, elle s’étale autour de la colline sur laquelle elle a été fondée. Les pinèdes pénètrent dans les nouveaux quartiers et les maisons de banlieue sont entourées par des pins comme dans les Landes. Le soir nous faisons les courses et partons passer la nuit sur un parking dans une banlieue chic de Tallinn, en bordure de forêt. Sur la piste cyclable à côté, les locaux font leur jogging et promènent leurs chiens.
Mardi 5 août
Nous allons faire une randonnée près de la pointe nord-ouest de l’Estonie. En bordure de mer la pinède a été plantée mais dès que nous nous éloignons de la mer les plantations laissent la place aux forêts de pin authentiques. Nous évitons de faire des pauses pour ne pas être assaillis par les moustiques et les taons.
Le soir nous venons passer la nuit près du visitor center d’un autre parc national. Clara avait trouvé une randonnée à partir de là, mais nous n’arrivions pas à comprendre où cela se trouvait. Le hasard et Park4Night nous ont amenés ici et nous décidons de faire la randonnée le lendemain.

Mercredi 6 août
La randonnée est très belle. Elle passe entre les pâturages à moitié inondés et avant nous il y aurait eu des randonneurs amenés à rebrousser chemin : les vaches ne les ont pas laissés passer. Nous suivons le sentier sans encombre. De plus un fort vent a chassé les moustiques et les taons, à notre grand soulagement.
Après un déjeuner au camping-car, nous roulons jusqu’au départ du ferry qui nous amène sur l’île de Saaremaa.

Ici Clara nous a trouvé une autre randonnée de 6 km qui fait le tour d’un lac de tourbière. La profondeur du lac ne dépasserait pas 0,5m et il est entouré par des marécages : nous marchons sur des passerelles.
Le soir nous arrivons sur une aire de camping-cars aménagée dans une marina. Nous sommes sur une étroite bande de terre avec la mer Baltique des deux cotés.
