Mexique

27 octobre

Le matin la mer est calme. Au loin de nombreux poissons sautent hors de l’eau.

Nicolas part à la plage avec les enfants pour faire du masque-tuba. Hélas les poissons ne sont pas au rendez-vous.

Le camping loue également 4 bungalows avec un toit en feuilles de palmier. Clara et Maxime s’installent sur la petite table à l’ombre à côté des bungalows pour faire l’école.

Nous avons passé la soirée d’hier en compagnie d’Emmanuel et Sylvie et les enfants se sont couchés plus tard que d’habitude. Ils sont fatigués et ont du mal à travailler.  Pour diverses raisons nos enfants se couchent habituellement tôt mais ce n’est pas le cas de toutes les familles. Nous nous demandons comment font les enseignants le lundi matin avec une partie de la classe pas en état d’apprendre.

Vers midi le vent thermique se lève, deux amateurs de kite-surf viennent s’amuser. Le vent amène non pas de la fraicheur mais de l’humidité, il fait trop lourd pour que les enfants puissent continuer à travailler.  Il faut dire que nous sommes maintenant tout proches du Tropique du Cancer.

Nicolas décide de prendre sa revanche aux dominos avec Stella. Marie et les trois grands partent à la mer.

Sur la plage il y a beaucoup de morceaux de corail, probablement  amenés par les ouragans. En effet, il y a un récif corallien plus au sud. Nous n’avons malheureusement pas le temps d’y aller. Clara et Maxime s’amusent à plonger pour en attraper. Justine et Stella en font des tas sur la plage.

28 octobre

Nous disons au revoir à Emmanuel et Sylvie. Ils prennent l’avion début novembre pour la France depuis le sud de la Basse Californie. Ils reviendront début décembre pour conduire leur camping-car en Oregon chez leurs amis. Nous espérons que ce n’est qu’un au revoir. Leur résidence principale étant à Sarzeau dans le Morbihan, nous avons encore des chances de nous retrouver.

Nous nous rendons au port de La Paz pour prendre le ferry. A la sortie de La Ventana nous passons devant une usine de désalinisation d’eau, qui alimente probablement la ville.

Arrivés au port, nous passons les contrôles puis payons le ferry (il n’y avait rien à payer au moment de la réservation). Il est midi et demi et nous partons tester les stands de restauration de la salle d’attente.

De nombreux stand proposent différentes sortes de nourriture et chacun choisit ce qu’il veut.

TMC, notre compagnie de ferry, est spécialisée dans le transport des camions. Le chargement du bateau démarre à 13h30 pour un départ prévu à 17h. Nous passons l’après-midi à regarder les camions manœuvrer pour entrer dans le bateau. La passerelle d’accès au navire descend avant de remonter, formant un V. A deux reprises, nous voyons des camions transportant des voitures se coincer sur la passerelle. Les employés semblent habitués et font intervenir des engins du port pour les dégager.

Nous embarquons parmi les derniers, en marche arrière. Nous sommes installés en plein air, sur le pont, dans une file de camions. Nous sommes le seul camping-car.

Sur le pont du bateau, nous disons au revoir à la Basse Californie.

Ce ferry n’a pas de cabines, uniquement une salle commune avec des sièges comme dans un avion. Nous avons prévu de dormir dans notre camping-car, ce qui est autorisé.

Le dîner et le petit-déjeuner au restaurant du bateau sont compris dans le prix de la traversée. Au diner, le plat de viande en sauce est accompagné de riz, de haricots secs bien cuits et de crêpes à la farine de blé très fines qui font ici office de pain. Nous en avons déjà gouté, car ils servent à faire des tacos.

29 octobre

A 6h20 les quatre enfants sont réveillés. Le bruit du ferry et parfois des camions nous ont tous empêchés de bien dormir. Ce n’est même pas la peine de faire l’école aujourd’hui, Clara et Maxime seront bien incapables de faire ne serait ce qu’un coloriage magique.

Au menu du petit-déjeuner il y a une omelette aux saucisses accompagnée de haricots secs et de crêpes à la farine de blé. Il y a également une viennoiserie par personne, à pate briochée ou sablée.

Le ferry approche de la cote, nous voyons apparaitre de grands bâtiments abritant des hôtels. Mazatlan, le port d’arrivée, est une destination touristique.

Nous avons de la chance, les autorités du port nous orientent vers un coupe-file et nous laissent sortir sans contrôle. Ainsi, à 10h30 nous sommes dehors.

Pendant la nuit nous avons traversé le Tropique du Cancer. En une nuit de traversée le paysage a radicalement changé. Nous avons quitté la Basse Californie désertique pour retrouver un paysage verdoyant, une végétation luxuriante, avec des vergers qui poussent sans arrosage.

Nous partons en direction de Rosario. Arrivés sur place, il faut passer par un tronçon de rue non goudronnée pour arriver devant une jolie église, que nous visitons à tour de rôle. A l’intérieur, il y a une statue de la Vierge avec l’Enfant en habits royaux.

A l’entrée de la ville nous avions repéré un stand de cuisine de rue avec beaucoup de clients, nous y retournons pour y manger. De ce côté de la mer de Cortez, de nombreux stands proposent des tacos qu’ils font frire dans de l’huile. C’est délicieux également, bien que moins digeste.

Notre prochaine destination sera une station service avec du diesel normalement sans soufre, pas disponible partout au Mexique. La route est bonne, Nicolas peut se détendre un peu en conduisant. Nous avons l’impression de nous retrouver dans une forêt tropicale, des arbres poussent au-dessus de la route. « Je préfère ici, qu’en Basse Californie, il y a de l’ombre sur la route, » remarque Maxime. Nous subissons même une averse, ça faisait longtemps.

Après avoir fait le plein de gazole, nous prenons l’autoroute à péage. Ici elle ressemble plus à une route nationale américaine : une seule large voie par sens de circulation, sans séparation, mais avec des bandes d’arrêt d’urgence. Les voitures sur l’autoroute ne sont pas les mêmes que sur la route gratuite. Elles sont nettement plus récentes et plus luxueuses.

Le thermomètre monte à 32°C. Bien qu’habitués à des températures bien plus élevées, nous souffrons de la chaleur à cause de l’humidité.

Nous nous arrêtons pour la nuit dans un camping à Tepic, une ville de taille moyenne. Nous sommes à 840 mètres d’altitude. Le cadre est joli mais il n’y a personne pour nous accueillir. Une personne finit par venir, il parle anglais mais parait être en état d’ébriété ce qui nous met mal à l’aise. Nous sommes quelque peu décontenancés par un tel accueil.

 

30 octobre

Notre intention de visiter le quartier historique de Tepic sera vaine faute de possibilité de stationnement. Après avoir tourné une heure dans le joli centre-ville, tenté notre chance dans deux parking payants en plein air, sans pouvoir entrer dans le premier en raison d’une arche trop basse de quelques centimètres pour passer dessous avec notre camping-car, et nous être faits refouler du second qui ne voulait pas de nous car il trouvait notre véhicule trop grand, et n’ayant pas trouvé de place de parking dans la rue suffisamment près du centre, nous rebroussons chemin et partons faire les courses au supermarché. Cette initiative sera couronnée de succès, Nicolas trouvera même du beurre (salé).

Les enfants remarquent un Burger King avec une aire de jeux géante et demandent à aller y manger. L’aire de jeux s’avère excellente mais les prix s’approchent de ceux pratiqués aux Etats-Unis. Ca nous parait déconnecté de la réalité mexicaine.

Il est temps pour nous de trouver une laverie. Nous essayons sans succès une adresse d’iOverlander, nous ne la trouvons pas. Nous partons en direction de Magdalena, une petite ville sur notre route où toujours d’après iOverlander il doit y avoir une laverie.

L’autoroute grimpe dans les montagnes. Ici c’est une vraie autoroute, avec deux fois deux voies séparées par un muret.

La route longe des champs d’agave et de maïs. Là où le mais est récolté, des tiges et des feuilles sont mises en meules.

Arrivés à Magdalena, impossible de trouver la laverie d’iOverlander.  Nous demandons aux autochtones. Marie écoute avec application les explications des uns et des autres, ce qui nous fait traverser la ville et faire plusieurs fois demi-tour, en vain ! Tant pis.

Lors de nos recherches, nous voyons des écolières rentrer à la maison. Nous en avons déjà aperçu en Basse Californie, ils sont facilement identifiables grâce aux uniformes visiblement obligatoires y compris pour le lycée. C’est invariablement une chemise blanche et des collants/chaussettes hautes également blanches. La couleur et la présence d’une jupe ou d’une robe sans manches peuvent varier.

Faute de camping, nous nous garons pour la nuit sur le parking d’une station Pemex (compagnie pétrolière nationale mexicaine), en espérant avoir plus de chance dans nos entreprises demain. L’endroit parait tranquille, à part nous sont également stationnés deux camions.

Les stations Pemex sont au Mexique pour les camping-caristes un peu le pendant des Walmart aux Etats-Unis : certaines offrent la possibilité d’y stationner pour la nuit. Elles restent ouvertes et sont gardées, disposent de toilettes, d’eau, la police y fait également des rondes d’après ce que nous avons pu constater.

31 octobre

Nous prenons le petit-déjeuner en regardant des vaux et des poulains jouer dans le pré face à nous.

Notre route traverse la région de production de la tequila et nous avons décidé de visiter une exploitation.

La route serpente parmi les champs d’agave, une variété de cactus dont est constituée la tequila. Les agaves sont tantôt petites, tantôt plus grandes. En effet, la tequila est faite à partir de plantes âgées de 7 à 9 ans.

Pour accéder à l’exploitation il faut passer sur le dernier kilomètre par une route pavée très cabossée. Nous avançons à 5 à l’heure.

Le portail d’entrée est gardé par deux hommes armés portant des gilets pare-balle. La visite guidée est en anglais mais payante y compris pour Clara, qui à 9 ans ne parle pas vraiment l’anglais ni ne boit d’alcool.

Notre guide Alex est bien sympathique et nous explique les étapes du processus de fabrication. Les agaves sont d’abord débarrassés des feuilles. La chaire du cœur a l’aspect et le gout de la betterave à sucre.

Les cœurs sont cuits. Nous avons l’occasion d’en gouter après la cuisson. Lorsque nous mâchouillons les morceaux fibreux de couleur marron, un jus sucré coule dans la bouche.

Les cœurs sont ensuite pressés pour en extraire le jus puis mis en cuve pour la fermentation. Nous visitons ensuite la distillerie et Alex nous explique et nous montre comment identifier de la bonne tequila.

La visite s’achève par une dégustation. Nous ne sommes pas amateurs d’alcools forts et n’avions jamais gouté la tequila ! Comme nous l’apprenons ici il en existe différentes sortes. La tequila de base, transparente, sert uniquement à faire des cocktails. Vieillie en fut de chaine, elle acquiert la couleur du whisky.

Nous reprenons la route après la visite, qui aura tout de même duré 2h30, et le déjeuner.

Vers 16 heures nous arrivons à une station Pemex près de Guadalajara, avec l’intention de faire une lessive ici. Mais les équipements s’avèrent sommaires et nous décidons de différer nos projets encore une fois. En l’absence de camping nous y restons pour la nuit, bien que l’endroit soit bruyant. Nous espérons que la circulation et les bruits de moteurs s‘atténueront durant la nuit.

1er novembre

La circulation s’est calmée la nuit et nous avons dormi correctement.

Nicolas a trouvé un parking en plein air près du quartier historique de Guadalajara. Afin de s’y rendre, nous avons à traverser une partie de la ville. Si les américains conduisent de façon nonchalante, la façon de conduire des mexicains, hors Basse Californie, est plutôt agressive, surtout dans les grandes villes comme ici.

Sur un carrefour avec une longue attente au feu rouge, plusieurs jeunes hommes proposent aux conducteurs de laver les vitres des voitures en attendant que le feu passe au vert.

Sur le parking il y a des panneaux indiquant la conduite à tenir en cas de séisme. Depuis notre arrivée à Mazatlan, nous en avons vu beaucoup.

Nous aimerions pouvoir passer la nuit à venir sur ce parking. Renseignement pris, il n’est pas gardé après 21 heures, nous y renonçons par prudence.

La cathédrale de Guadalajara est magnifique. Bien que que nous sommes en semaine il y a la messe.

Nous visitons ensuite le palais du gouverneur, un très beau bâtiment. L’argent pour sa construction provenait des impôts sur les boissons alcoolisées. Le palais abrite un musée de l’histoire de la ville et de la région. Nous apprenons que les indiens connaissaient déjà l’ancêtre de la tequila et l’utilisaient lors des cérémonies religieuses.

Ce soir aura lieu un défilé à l’occasion de la Fête des Morts, un grand évènement au Mexique. Nous aimerions y assister mais nous ne savons pas comment faire pour nous garer à proximité. En effet, on nous a fortement déconseillé de laisser seul le camping-car hors des endroits gardés. Hélas, nous ne pourrons pas y assister.

Nous sortons de la ville et nous nous installons pour la nuit à une autre station Pemex. Nous sommes à 1 800 mètres d’altitude.

Guadalajara nous a paru être une ville moderne. Néanmoins, nous n’avons vu que peu d’immeubles d’habitation, chose étrange pour une agglomération de 4 millions d’habitants. La plupart des habitants vivent dans des maisons colorées à toit plat. Depuis notre arrivée sur le continent, nous avons remarqué un réservoir d’eau sur le toit de chaque maison.

2 novembre

Nous reprenons l’autoroute avec l’intention de visiter Morelia, une jolie ville coloniale.

Notre chemin passe sur de hauts-plateaux, tantôt en grimpant sur des collines où les cactus se mêlent aux arbres, tantôt en descendant vers des vallées couvertes de champs de maïs, autour de lacs.

Si tout est peu cher pour nous au Mexique, les prix de l’autoroute sont proches de ceux pratiqués en France. Nous avons payé environ 400 pesos, soit 18 euros, pour un trajet d’environ 280 km. Nous payons ici avec notre camping-car le même tarif que les voitures car il n’a pas de roues jumelées.

Pour arriver sur le parking indiqué, le GPS nous fait traverser le centre historique. Non seulement il est grand et bien préservé, mais en plus il y a des décorations pour la fête des Morts. Au Mexique, c’est une fête gaie, avec des manifestations qui s’étalent sur plusieurs jours. Nous avons hâte d’aller nous mêler à la foule des promeneurs en train de regarder des autels de fleurs exposés dans les rues.

Malheureusement, le parking indiqué par iOverlander n’est pas adapté à notre camping-car, nous ne passons ni en hauteur, ni en largeur dans l’étroit passage sous un immeuble qui permet d’y accéder. Nous partons vers un autre parking, assez loin du centre-ville, pour déjeuner et réfléchir à une autre solution.

Une famille a organisé un repas de fête sur la pelouse à côté du parking. Fernanda, une jeune femme, parle bien français. Sa famille nous indique 3 parkings potentiels au centre-ville. Nous partons après le déjeuner en espérant pouvoir enfin visiter Morelia.

Aujourd’hui ce n’est pas notre jour de chance. Un parking est fermé (c’est un jour plus ou moins férié au Mexique aujourd’hui), l’autre est un parking privé non ouvert au public, et le troisième est complet. Nous repartons bredouille après avoir tout de même admiré Morelia par la fenêtre du camping-car en la traversant en long, en large et en travers ! Tout le monde est triste, Morelia semble être de loin la plus jolie ville que nous avons visitée jusqu’à maintenant.

Au bord de l’autoroute (!) des vendeurs de fraises tentent de faire stopper des clients potentiels. Marie se laisse tenter par un énorme panier en osier rempli de fraises pour 100 pesos. Mais elle est déçue, les fraises sont dures et peu sucrées.

Nous nous arrêtons pour la nuit à une station Pemex. Nous sommes à 2600 mètres d’altitude. Il y a à côté un café chic, avec 8 (!) bornes de recharge Tesla, toutes squattées par des véhicules conventionnels stationnés là mais aucune voiture Tesla en train de se recharger. A l’intérieur nous découvrons des pâtisseries à l’européenne dont la fameuse Sacher Torte, le forêt noire, le tiramisu et des charlottes. Maxime est enchanté. C’est son anniversaire demain et il s’inquiétait quant au gâteau. Le problème est réglé, nous en achèterons demain matin.

3 novembre

Joyeux anniversaire Maxime ! 7 ans déjà.

La journée commence par l’achat des gâteaux. Chacun choisit la part de gâteau qui lui plait et nous repartons avec six boites individuelles vers Teotihuacan, un site pré-Maya non loin de la ville de Mexico.

Pour lutter contre la pollution, la ville de Mexico applique en semaine des restrictions de la circulation selon l’immatriculation des véhicules, et le week-end selon leur âge. Nicolas avait vérifié les règles, notre plaque d’immatriculation nous permet de circuler aujourd’hui, notre jour d’interdiction serait le mardi. Sur une autoroute qui contourne la ville, nous nous faisons néanmoins arrêter par une patrouille de la police fédérale. Le policier prétend que nous ne serions pas autorisés à circuler et veut nous donner une amende (nous extorquer de l’argent plutôt). Après une longue discussion avec Nicolas sur le bord de l’autoroute, il s’avoue vaincu et nous pouvons finalement repartir sans rien payer.

Nous espérons trouver une laverie à l’arrivée. Hélas, c’est une sorte de pressing, il faut laisser le linge pour le récupérer le lendemain.

Nous partons vers le camping. La route longe le site de Téotihuacan et nous apercevons les pyramides.

Le camping est près du centre de la ville de Téotihuacan. Nous y sommes salués par un couple de suisses. Jeannette et Martin sont sur les routes depuis août 2015 et ont fait la traversée de l’Amérique du Sud au Nord. Ils passent l’hiver au Mexique avant de rentrer au printemps prochain. Leur blog en allemand est timbila.ch.

Au déjeuner, Maxime souffle ses bougies. Ses trois sœurs lui ont chacune fait un cadeau.

 

Nos voisins du camping nous conseillent une laverie pas très loin. Ce n’est pas en libre service comme nous le voudrions, mais ça ne semble pas exister par ici et vu l’état du stock de linge propre nous décidons de profiter de cette opportunité. Nous déposons un énorme sac de linge sale, à récupérer propre le lendemain.

A coté de nous au camping est garé un utilitaire aménagé entièrement par Julien, son propriétaire français.  Julien et Julie sont arrivés à Halifax en septembre 2016. Ils ont traversé le Canada et les Etats-Unis, et sont ensuite tombés amoureux du Mexique. Le couple a passé 6 mois ici avant d’aller faire un tour au Guatemala puis revenir au Mexique. Par la suite, Julien et Julie ont l’intention de descendre jusqu’au Panama pour revenir en France au printemps.

Au fond du camping nous voyons deux camping-cars français et un allemand en hivernage, ainsi qu’une caravane et un pick-up canadiens. Leurs propriétaires les ont laissés ici sans doute pour rentrer quelque temps chez eux avant de poursuivre leur voyage.

4 novembre

Nicolas a dû se lever cette nuit pour faire la chasse aux moustiques. Nous avons probablement  fermé les fenêtres trop tard. Les dizaines de moustiques étaient en train de se régaler de notre chair à tous, avec une attention particulière pour Clara et surtout pour Stella. De ce fait nous nous sommes levés tard, et malgré cela tout le monde est fatigué.

Aujourd’hui nous allons découvrir Teotihuacan, notre première cité antique. Cette cité a été construite vers l’an 100 par une civilisation antérieure aux mayas, elle a ensuite été abandonnée au XIIIème siècle. Nous commençons par grimper sur la pyramide du soleil. L’ascension s’avère difficile car l’escalier est raide et les marches hautes. Autour de nous, les visiteurs parlent toutes les langues comme dans les parcs nationaux les plus visités des Etats-Unis. La descente s’avère encore plus périlleuse, Maxime a le vertige.

L’après-midi nous continuons la visite de la cité, très impressionnés à la fois par la taille et par la qualité des constructions. Les bâtiments paraissent bien alignés sur toute la longueur des rues en blocs rectilignes, comme dans les villes américaines. Nous serions curieux d’en apprendre plus sur ses habitants, mais les informations disponibles dont bien moins abondantes que dans les parcs des Etats-Unis.  Il va falloir chercher sur internet lorsque nous aurons un moment de disponible.

Nous récupérons notre linge sur le chemin du retour, propre et plié. Notre stock d’eau potable étant bas, nous faisons également remplir nos bouteilles dans une boutique spécialisée, comme depuis notre arrivée au Mexique (moins d’un euro pour une trentaine de litres).

Quant au réservoir d’eau du camping-car, nous le remplissons d’eau non potable depuis notre arrivée au Mexique il y a maintenant trois semaines, l’eau des robinets n’étant pas potable. Nous l’utilisons pour la vaisselle, la toilette ou bouillie pour le thé ou faire cuire du riz ou des pâtes par exemple.